En préparant cet article, j’ai consulté différents posts sur Internet et j’ai parfois été effaré par ce que je lisais. Un exemple ? Pour économiser la batterie de son appareil photo, il faut réduire les ISO ou désactiver la stabilisation. À l’évidence, celui qui a pondu cet article est vraisemblablement un expert en macramé.
Redevenons sérieux. Ce post va vous proposer différentes solutions pour préserver votre batterie sans avoir à réduire les capacités de votre appareil photo. Il s’agit donc de vous donner des astuces que vous pourrez utiliser au quotidien tout en conservant le potentiel de votre boîtier.
Non, l’ennemi public numéro 1 du photographe animalier n’est pas le froid. Ce n’est pas non plus la chaleur ou le poids du matériel. L’ennemi du photographe animalier est bien plus insidieux, bien plus sournois, car il ne s’invite que lorsque les conditions de prise de vues sont dégradées, ajoutant ainsi des difficultés supplémentaires.
Cet article va donc vous révéler quelques astuces pour utiliser au mieux la plage dynamique de votre appareil photo, obtenir des images moins bruyantes et plus faciles à traiter.
Il y a quelques temps je vous parlais de la suite logicielle de Topaz Labs, trois logiciels que tout bon photographe devrait absolument posséder.
TopazGigapixel AI : (actuellement en version 6.2) permet de redonner vie à une photo ayant subi un « recadrage » trop important. Il arrive fréquemment qu’une image soit recadrée, surtout en photographie animalière lorsque le sujet est trop éloigné. Par contre un « crop » trop important va réduire drastiquement le nombre de pixels d’une image ce qui interdira un tirage papier de qualité et l’exposition éventuelle de la dite photo.
Prenons un exemple : vous disposez d’une belle photo, prise il y a quelques années avec un boîtier qui ne dépassait pas les 12 millions de pixels. Après un important recadrage, votre photo d’affiche plus que 4 millions de pixels ce qui interdit un tirage de qualité au format A3 +. C’est là que Gigapixel intervient. En un seul clic, il va transformer votre photo de 4 millions de pixels en une image de 24 millions de pixels ou plus. Au passage, il améliorera la netteté et supprimera le bruit. Elle est pas belle la vie. La photo ci-après est passée par Gigapixel, voyez le résultat.
(c) Serge Mary
Les deux autres logiciels, Topaz DeNoise AI et Topaz Sharpen AI sont également dopés à l’intelligence artificielle et permettent respectivement de supprimer le bruit numérique et d’ajouter de la netteté ou de supprimer le flou de bougé d’une photo. (Voir illustration ci-dessous).
Venons-en maintenant au but de cet article : les trois logiciels, regroupés dans un « bundle » sont actuellement proposés par l’éditeur à 159,99 euros au lieu des 259,97 euros habituels. Avis aux amateurs !
Important : les trois logiciels peuvent être appelés depuis Lightroom ou Photoshop. Sachez ensuite que cet article n’est pas un placement de produits, car je n’ai aucun lien avec l’éditeur et je ne tire aucun bénéfice de cet article.
Dans l’article précédent, je vous ai parlé des réglages opérés dans le menu rouge consacré à la prise de vue, aujourd’hui, je vais m’intéresser aux paramétrages de l’autofocus : onglet numéro 2 de couleur rose.
Si vous avez lu mon article consacré aux réglages des Canon R5 et R6 pour la photo animalière, vous savez que j’ai isolé trois modes opératoires différents :
L’animal est immobile ou se déplace très lentement ;
L’animal se déplace rapidement (oiseau en vol, scène de prédation, galop, etc.) ;
L’animal est, en partie, dissimulé derrière des branches, des herbes, etc., ce qui rend plus complexe le travail de l’autofocus.
Pour répondre à ces trois cas de figure, je vais utiliser un trio de bouton à l’arrière du R3 et attribuer à chacun un comportement de l’autofocus différent. Si vous n’utilisez habituellement que le déclencheur pour faire la mise au point, je vous recommande fortement ma méthode, car elle vous permettra de doper les capacités de mise au point automatique de ce boîtier.
Je vous avais promis un test terrain du Canon R7, mais je n’ai pas encore eu la possibilité d’en obtenir un exemplaire, alors c’est du Canon EOS R3 dont je vais vous parler aujourd’hui. Le test terrain viendra plus tard, avant cela, je vais vous expliquer les réglages que j’ai adopté sur le R3 pour la photographie animalière.
Je n’ai pas la prétention de vous proposer les meilleurs réglages, mais ceux que j’utilise ont fait leurs preuves et pourraient constituer un bon point de départ dans la compréhension du système autofocus le plus sophistiqué que j’ai jamais eu à connaître.
Pour vous permettre de comprendre mes choix, chacun d’eux sera commenté. Je ne vais pas aborder toutes les options du menu, mais me limiter aux plus importantes, c’est-à-dire à celles qui permettent de libérer le potentiel du boîtier tout en vous expliquant pourquoi je n’ai pas conservé les paramètres par défaut de l’appareil photo.
J’aborderai ensuite la personnalisation de certains boutons, y compris la configuration du système de mise au point automatique le plus efficace que j’ai pu utiliser.
Nombre de ces réglages peuvent être reportés sur les Canon R6 et R5, alors ne vous en privez pas !
Pour ne pas vous imposer un article trop long et indigeste, j’ai choisi aujourd’hui de limiter mon propos au premier onglet du menu du R3, c’est à dire l’onglet « Prise de vue ». Chacun des onglets suivants donnera lieu à un nouvel article qui paraîtra prochainement.
Quel photographe ne souhaiterait pas tirer le meilleur parti de son appareil photo ? Pour cela, il existe plusieurs méthodes :
Étudier en détail le manuel d’utilisation de son boîtier : c’est le meilleur moyen de faire connaissance avec son appareil et ses nombreuses fonctions, mais la tâche est souvent compliquée par le peu de clarté des manuels… Fabricants, si vous me lisez… !
Regarder les tutoriels qui fleurissent sur internet : c’est aussi une bonne méthode, mais encore faut-il savoir choisir son formateur. En effet, le nombre d’influenceurs, – c’est comme cela qu’on les appelle -, va crescendo, mais combien d’entre-eux sont de véritables photographes et possèdent un diplôme attestant de leurs compétences ? YouTube regorge de photographes autoproclamés, tous ne sont pas mauvais, mais beaucoup me font rire tant ils parviennent à dire les « pires conneries » avec un aplomb qui force le respect.
Le nombre de places disponibles qui était de 4 hier est passé à 1 suite à trois premières réservations. Si vous voulez participer à ce safari et profiter d’un tarif préférentiel, profitez de la dernière place disponible…
Après un premier voyage au Kenya avec MeltingPot Safaris au mois de février dernier, le temps est venu de préparer le prochain départ. Il s’agira, là encore d’un safari, la destination est toujours le Kenya et le prestataire reste Meltingpot Safaris (pourquoi changer quand on est satisfait ?). Mais cette fois, nous ne nous contenterons pas du Masaï-Mara, puisque le début du voyage sera consacré aux lacs Baringo (la Mecque de l’ornithologie) et Bogoria où se côtoient de nombreux geysers et plus d’un million de flamants roses.
Je sais que le 19 mars c’est dans un peu plus de 8 mois, mais mon expérience des voyages lointains me conduit à m’y prendre de plus en plus tôt afin de bénéficier de tarifs préférentiels, notamment pour l’avion. Proposé aux membres de mon club photo, ce voyage limité à 12 places a déjà été réservé par 11 personnes dont 3 photographes professionnels.
Si vous êtes tentés par un safari, il reste encore 1 place… L’occasion de pratiquer la photo ornithologique dans deux des meilleurs spots mondiaux et de visiter le mythique Masaï-Mara où l’on peut observer de grands troupeaux d’éléphants qui paressent dans un marais, le rugissement rauque des lions mâles, le claquement de millions de sabots de zèbres, gazelles et antilopes, la course folle du guépard, le ricanement lugubre de la hyène déchirant la nuit, le ciel outrageusement violacé, zébré du grondement sourd d’orages déchaînés et le nuage de poussière qui accompagne l’arrivée saisonnière des gnous, encore et toujours, depuis la nuit des temps… Voilà ce qui vous attend !
L’exposition « Chroniques, Contes & Légendes de la Savane et de la Brousse Africaines » lève un coin du voile sur le livre du – même titre – du photographe animalier Tony Crocetta et du dessinateur naturaliste Marcello Pettineo, deux artistes résolument typés « Afrique » dont les pistes de latérite poussiéreuse devaient inévitablement se croiser un jour.
Invité par le magasin Images Photo Cholet au dernier workshop Canon, j’ai eu l’occasion de rencontrer les experts de la marque, de découvrir et de prendre en main les dernières nouveautés, notamment les fabuleux Canon EOS R3 et le non moins fabuleux Canon RF 1200mm f/8 L IS USM. Après cela, difficile de redescendre sur terre…
Mais ce n’est pas de ce matériel d’exception dont je vais vous parler aujourd’hui, mais d’un boîtier bien plus discret et surtout… bien plus abordable. Je veux parler du compact Canon PowerShot G5X Mark II, le vaisseau amiral des compacts de la marque.
Bonjour à tous. Canon vient d’annoncer officiellement la sortie prochaine de deux boîtiers, les EOS R7 et EOS R10. Aujourd’hui, je vais m’intéresser exclusivement au Canon EOS R7, le plus ambitieux des deux. Avant de découvrir ses spécificités, voici une première bonne nouvelle. Pour acquérir ce boîtier, il ne faudra pas trop se fâcher avec son banquier, à 1500 euros, compte tenu de ses caractéristiques, on peut dire que Canon souhaite voir son petit protégé dans de nombreux sacs photo.