Comment augmenter la résolution de vos images

Offrez à vos paysages une netteté parfaite grâce à l’empilage de la mise au point.

Qui n’a pas rêvé de pouvoir imprimer une photo en très grand format mais a renoncé en pensant que son appareil n’avait pas assez de pixels ou était trop bruyant ? Ou plus simplement pouvoir obtenir des images super nettes et pleines de détails.

Il y a une solution qui est connue depuis bien longtemps mais qui n’était que très peu employée jusqu’à maintenant parce qu’elle demande une grosse puissance informatique.

Si l’on est capable de faire une moyenne en empilant de nombreuses photos, le calcul va nous faire chuter drastiquement le bruit de fond car un point de ce bruit de fond n’apparaîtra jamais au même endroit sur deux photos consécutives.

De plus, vous connaissez la structure de votre capteur, il est composé de photosites qui, associés par petits groupes vont nous permettre de capturer une image. Ces photosites ont de petits espaces entre eux et un détail arrivant sur un espace vide ne sera pas capté correctement par l’appareil. Mais, si l’on décale un tout petit peu l’endroit ou ce détail arrive, il est possible de le récupérer en empilants plusieurs images.

Nous voyons donc que, prenant de multiples photos d’un même sujet, il est possible de réduire le bruit de fond et aussi de renforcer et même de faire apparaître des détails non captés par une seule photo.

Pour être très efficace, un calcul de moyenne devrait comporter au moins 250 échantillons (ou plus), il n’est pas envisageable de traiter ici 250 ou plus de photos, nous nous contenterons d’en traiter une vingtaine pour en observer le résultat, et cela est déjà bien souvent suffisant.

Toutefois, pour vous aventurer dans ce traitement, il vous faudra un ordinateur puissant avec beaucoup de mémoire vive… et du temps, ce n’est pas un processus rapide. Préparez vous à boire pas mal de cafés ou même faire de petites siestes (oui, au pluriel).

Les photos sont prises en RAW ou JPG, les deux fonctionnent, mais si votre ordinateur est un peu vieux, mieux vaut choisir le JPG (question de taille de fichier).

J’ai choisi une série bruitée et avec un peu de brouillard ce qui ne facilite pas le traitement (c’est mieux pour voir le résultat). En effet, plus vos images seront belles, piquées et propres, plus le résultat final sera intéressant.

Voyons ce que cela peut donner sur un « Crop » :

Original.jpg
Détail de l’une des photos originales (grandie à 400 %)
Final.jpg
Même détail de la photo finale après traitement (grandie seulement à 200 %)
N’oublions pas que la taille finale est quadruplée lors du process.

Il est évident que la photo après traitement comporte de nombreux détails beaucoup plus visibles que dans une seule des photos traitées. Plus le nombre de photos traitées sera important, plus le traitement sera efficace.

Si vous êtes toujours avec moi, je vais vous expliquer comment faire :

Tout d’abord il vous faudra prendre une vingtaine de photos d’un sujet immobile (sinon création d’images fantômes). Pour ce faire, pas besoin de trépied, il faut que les images soient un tout petit peu décalées les unes par rapport aux autres.

Puis les charger dans Lightroom, :

Bibliothèque -> Importer

IMG1 copie.jpg

Sélectionner le média sur lequel sont stockées vos images, elle apparaitrons et vous devrez sélectionner celles que vous voulez traiter.

N’oubliez pas de vérifier que le média sur lequel vous voulez les enregistrer est le bon.

IMG2 copie.jpg

Cliquez sur Importer.

IMG3 copie.jpg

Les images vont alors être copiées sur votre média de destination. Et vous devriez obtenir une grille de vignettes correspondants aux photos chargées.

IMG4 copie.jpg

Il est préférable de ne pas traiter les photos au début avec le module Développement de Lightroom (risque d’ajouter des artéfacts).

Vous allez devoir sélectionner toutes les photos que vous voulez utiliser pour créer votre image finale. Un clic sur la première, on appuie sur la touche shift du clavier et on fait un autre clic sur la vignette de la dernière que l’on veut traiter. Les vignettes en surbrillance sont sélectionnées.

Nous allons transférer toutes ces photos dans Photoshop pour le traitement.

Pour ce faire, sélectionnez :

Photo -> Modifier dans ->Ouvrir en tant que calques dans Photoshop

OuvrirDansPS.jpg

Ou directement dans Photoshop !

Il est aussi possible de travailler tout de suite dans Photoshop.
Ouvrir Photoshop puis sélectionner :

Fichier -> Scripts -> Chargement des fichiers dans une pile… 

Il vous faudra sélectionner le répertoire et les fichiers à traiter

ChargerPS copie.jpg

Dans les deux cas vous devriez obtenir une fenêtre comme celle ci-dessous après chargement, chaque photo sera chargée comme un calque visible dans la colonne de droite :

Démarrage1.png

Nous allons maintenant augmenter la taille de ce groupe d’images en multipliant par 2 la taille horizontale et bien entendu aussi la taille verticale.

Image -> Taille de l’image

Taille1 copie.jpg

Ce qui vous amène à :

FenêtreTaille copie.jpg

Nous allons écrire 200 dans la case Largeur et 200 dans la case Hauteur, vérifier que la résolution est bien à 300, sinon corriger.

ATTENTION, le Rééchantillonnage doit IMPERATIVEMENT être choisi sur « Au plus proche (contours nets).

Enfin cliquez sur OK.

Il s’agit maintenant d’aligner tous ces calques de manière à pouvoir les empiler par la suite, et Photoshop est très puissant à ce petit jeu.

Sélectionnez Edition -> Alignement automatique des calques.

Alignement copie.jpg

Il vous faudra choisir Automatique et décocher les boutons Correction du vignetage ainsi que le bouton Déformation géométrique.

FenêtreAlignement copie.jpg

Vous pourrez alors cliquer sur OK.

Maintenant, armez vous de patience, c’est loin d’être instantané !

Vous aurez une barre de progression et un indicateur de travail (les petits points blancs en bas à droite) qui vont tourner tant que le calcul ne sera pas terminé, ils remplacent le pointeur de la souris.

Progression copie.jpg

Il vous restera à vérifier l’alignement et la netteté de chaque calque, il ne faudra pas sélectionner de calque flou ou mal aligné. Pour ce faire, commencez par grandir l’image jusqu’à environ 400% (combinaison de touches Mac : CMD + pour grandir et CMD – pour réduire). Soyez patients, vous manipulez des fichiers qui peuvent atteindre plus de 10Go…

Il vous suffit de remonter au premier calque (en haut dans la colonne de droite) et de cliquer sur le petit œil qui est en face et à gauche du nom. Ce faisant, vous n’affichez plus ce calque, mais celui du dessous… Et ainsi de suite jusqu’au dernier.

Vérification copie.jpg

Lorsque vous êtes prêts, sélectionner tous les calques corrects en cliquant sur le premier dont la case doit passer du gris sombre au gris clair, puis descendre sur le dernier calque en bas de la liste et en appuyant sur la touche shift, vous cliquez sur ce dernier calque. Tous les calques sont sélectionnés.Il vous suffit maintenant de cliquer sur les calques indésirables en appuyant sur la touche CMD cela va les déselectionner.

Avantobjetdynamique copie.jpg

Nous allons maintenant créer un Objet dynamique :

Sélectionnez Calque -> Objets dynamiques -> Convertir en objet dynamique.

Ce process est encore plus lent que le précédent. Soyez patient.

CréationObjetDynamique copie.jpg

Nous allons maintenant faire le calcul de moyenne afin de pouvoir créer notre pile finale. Ce n’est toujours pas instantané…

Sélectionner Calque -> Objets dynamiques -> Mode d’empilement -> Moyenne arithmétique.

Moyenner.png

Il ne nous reste plus qu’à aplatir la pile de calques pour ne conserver que l’image constituée par la moyenne de toutes les images traitées.

Et ce process est très rapide contrairement aux autres.

Calque -> Aplatir l’image

Aplatir copie.jpg

Vous obtenez alors votre image finale que vous pourrez enregistrer au format TIF pour en conserver tous les détails.

Il vous faudra recadrer votre image car l’alignement a créé des bandes blanches sur les bords, mais cela ne devrait pas vous poser de problème.

Fichier -> Enregistrer sous…

Enregistrer copie.jpg

Fenêtreenregistrer copie.jpg

Vous pouvez choisir un nom de fichier et l’emplacement de copie. Si vous choisissez d’enregistrer sur le même emplacement que les photos traitées issues de Lightroom, ce fichier sera inclus dans le catalogue et donc disponible dès que copié dans la bibliothèque.

La taille d’un tel fichier peut atteindre plusieurs centaines de Mo, soyez en conscient.

C’est à vous de tester cette méthode qui pourrait bien vous être utile.

Je vous propose une petite vidéo sur le sujet de l’ami Arnaud Thiry

 

À Bientôt

Jean-Claude


Article proposé par Jean-Claude Morin le 26 avril 2018.

La Pisaure admirable (Pisaura mirabilis)

Restons dans les arachnides, après vous avoir parlé de la Lycose Narbonnaise et du Scorpion Languedocien, je vais aujourd’hui vous présenter une très belle araignée : La Pisaure admirable (Pisaura mirabilis) que l’on rencontre du mois d’avril à la fin de l’été.

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Pour ceux qui trouvent l’aranéologie difficile, Pisaura mirabilis est probablement l’une des espèces, avec l’Epeire diadème (Araneus diadematus), les plus faciles à reconnaître sur le terrain.

Très commune et totalement inoffensive, la Pisaura mirabilis porte bien son nom ; d’une part car c’est un bel animal et d’autre part, du fait qu’elle surveille admirablement bien sa couvée (bien que ce soit également le cas pour d’autres araignées).

C’est une araignée assez grosse, le corps mesure 10 à 16 mm.

Les mâles sont un peu plus petits que les femelles (10 à 12 mm) et ils ont en proportion les pattes plus longues, ce qui est fréquent chez les araignées.

De couleur variable (de gris à brun), elle se reconnaît à l’épine claire située dans l’axe de son céphalothorax qui se prolonge même souvent par un épi devant sa tête et présente des joues très caractéristiques qui tombent à 45° de part et d’autre de ses yeux. Une ligne ondulante sur les flancs de l’abdomen est également caractéristique. L’abdomen fusiforme, donne à cette araignée une allure générale svelte et allongée.

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On la voit souvent immobile sur une feuille au soleil dans LA position typique de la Pisara mirabilis : A savoir les deux premières paires de pattes (P1 et P2) étendues accolées vers l’avant.

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Cependant, la posture ci-dessous n’est pas rare, elle donne l’aspect d’un notable, les grandes pattes encombrantes croisées devant.

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Cette araignée ne tisse pas de toile pour capturer ses proies mais se nourrit en les chassant dans les herbes basses, c’est pour cela qu’on la trouve en général courant sur le sol ou posée sur la végétation, semblant parfois se dorer au soleil. Elle construit parfois cependant une petite toile peu symétrique où elle capture de petits insectes.

Très farouche elle s’enfuit ou se cache rapidement dès qu’elle nous aperçoit.

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L’accouplement est caractéristique. Chez la plupart des espèces d’araignées, le mâle qui s’approche de la femelle pour s’accoupler court le risque d’être dévoré. Les mâles de Pisaura mirabilis ont élaboré une stratégie qui leur offre 6 fois plus de chance de ne pas être victime de cannibalisme.

Ils offrent à la femelle un « présent nuptial », une proie qu’ils ont capturée et enrobée de soie. L’accouplement peut avoir lieu pendant que la femelle consomme son cadeau.

Cela ne réussit pas à chaque fois, la femelle préfère parfois dévorer le mâle, ou prendre le cadeau et partir le déguster ailleurs.

L’accouplement dure environ une heure, pendant que la femelle consomme le présent qui lui a été fait.

Quelque temps plus tard, la femelle pond les œufs dans un cocon de soie, parfaitement sphérique et élaboré de telle manière à ce que les fils se détendent au fur et à mesure de la croissance des petits.

Elle transporte ce cocon à l’aide de ses chélicères durant le temps de la maturation des œufs, ce qui lui confère une démarche très lourde et peu confortable.

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Une fois proche de l’éclosion, elle fixe le cocon à des herbes basses. Elle fabrique alors une « pouponnière » de soie, en forme de cloche dans les herbes, où les jeunes vont demeurer. Elle reste à proximité de cette cloche durant les premières phases de développement des jeunes,

Ceux ci ne quitteront la pouponnière qu’après leur seconde mue, lorsqu’ils seront capables de chasser et se nourrir.

Voila ce que je pouvais vous dire sur cette magnifique araignée. Je vous rappelle qu’elle est inoffensive et qu’il est donc inutile d’en avoir peur.

Un autre petit rappel : Sachez que ces animaux sont beaucoup trop utiles pour les écraser d’un coup de talon et que, sans les araignées, la vie serait tout simplement impossible sur terre de par le nombre d’insectes dont elles nous débarrassent au quotidien.

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Michel FERNANDEZ

D’autres photos sur mon site : mes photos nature

Maîtrisez la netteté grâce au Live View

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment, semblable à la peur, lorsque, examinant une série de photos qui vous tient particulièrement à cœur, vous constatez avec effroi que la première de celle-ci est floues. Pour les photographes qui aiment photographier avec une grande ouverture, ce qui est mon cas, une simple erreur de mise au point peut

sérieusement gâcher votre journée.

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Luminar Jupiter : une mise à jour qui décoiffe !

En attendant la prochaine mise à jour qui devrait apporter le catalogage des images, Skylum, l’éditeur de Luminar,  nous propose une mise à jour qui optimise considérablement l’utilisation du logiciel. Voici, le communiqué de Skylum :

Nous sommes heureux de vous présenter la dernière mise à jour de Skylum Luminar.

Elle comporte plus de 300 améliorations et mises à jour afin de rendre Luminar plus réactif et plus utile. Nous avons apporté des améliorations significatives en termes de performances qui vous permettront d’éditer vos photos beaucoup plus rapidement. En fait, certains utilisateurs nous signalent des gains en termes de rapidité jusqu’à douze fois plus élevés !

Bien sûr, la vitesse ne représente qu’un élément de cette mise à jour. Nous avons considérablement amélioré notre filtre Développer RAW pour des images encore plus nettes avec des couleurs plus belles et moins de bruit. Nous avons également ajouté plusieurs fonctionnalités à la version Windows de Luminar.

Nous souhaitons vraiment que Luminar devienne votre boîte à outils pour l’édition photo … une véritable alternative à Adobe Lightroom. Nous savons que les photographes ont besoin de deux choses pour changer de logiciel. Le premier est un convertisseur Raw de haute qualité afin de révéler la meilleure image dans toute sa richesse de détails et de couleurs, sans bruit ni artefact. La seconde est la rapidité – une application réactive qui s’adapte à votre travail et facilite l’édition des photos pour qu’elles soient les plus belles possibles.

Nous travaillons beaucoup pour devenir le meilleur éditeur de photos de la planète (et bientôt aussi un gestionnaire d’actifs numériques). Découvrons ce qui est nouveau !

En faire plus, plus rapidement

Nous avons considérablement augmenté la vitesse d’édition dans tout Luminar. Les images s’ouvrent plus vite. Les filtres s’appliquent plus rapidement. L’ensemble de l’application est plus réactif. Notre équipe a passé en revue tout le code pour optimiser et affiner l’application. Jamais Luminar n’a été aussi rapide … en fait, vous devriez voir la différence avec chaque outil et chaque commande. Nous voulons vous permettre de travailler plus rapidement sur vos images préférées afin que vous ayez plus de temps libre pour prendre des photos.

  • La plupart des utilisateurs pourront voir que les curseurs sont plus dynamiques. Ils ont tous observé des améliorations de performance de 3-12 plus rapides pour des modifications facilitées.
  • Vous avez beaucoup de RAM et une carte vidéo rapide ? Luminar utilise mieux votre système pour des performances plus rapides et des augmentations significatives sont visibles pour de nombreuses opérations.

Nous avons également apporté de nombreuses améliorations à l’interface et à l’expérience utilisateur en fonction de vos commentaires afin de faire progresser l’expérience d’édition. Nous avons intégré plusieurs améliorations pour ajouter de la stabilité et pour améliorer les performances lors de l’édition des images les plus volumineuses.

Améliorations de la vitesse pour Mac

Améliorations de la vitesse pour Windows

Une meilleure conversion RAW

Nous savons que la clé de toute bonne image est de savoir comment gérer le fichier RAW. C’est pourquoi nous poursuivons l’amélioration de notre moteur RAW.

  • Un meilleur calcul de l’exposition. Nous avons affiné le réglage initial de la luminosité pour les fichiers RAW afin qu’il corresponde parfaitement à la façon dont votre appareil photo a vu la scène.
  • Des gradients plus propres. Nous avons amélioré le processus de dématriçage pour une conversion de l’image encore plus nette. Cela signifie des transitions douces dans des zones telles que le ciel et les ombres pour une couleur précise et moins de bruit.
  • Moins de halos. Vous avez une image avec des zones au contraste élevé ? Assurez-vous d’utiliser l’option Defringe améliorée (dans l’onglet Objectif) pour vous aider avec les zones à contre-jour ou à fort contraste.
  • Plus d’appareils photo, une meilleure compatibilité. Dorénavant, plus nombreux sont les formats RAW qui peuvent être édités de manière native avec le filtre Développer RAW. De plus, un grand nombre de modules d’appareils photo existants ont été affinés pour une conversion RAW encore meilleure.
  • Plus d’aberration chromatique. Votre objectif présente-t-il des artefacts de couleur dans les zones à fort contraste ou à contre-jour ? Débarrassez-vous de ces décalages verts et cyan avec notre option de suppression d’aberration automatique chromatique encore plus facile à utiliser.

Suppression automatique de la distorsion de l’objectif

Réaliser la prise de vue parfaite est désormais plus facile que jamais. Notre filtre Développer RAW analyse votre image et ses métadonnées afin de calculer une correction automatique de la distorsion de l’objectif qui peut être appliquée en un seul clic. Débarrassez-vous de la distorsion d’un grand angle afin d’obtenir des lignes de perspective plus vraies et des portraits plus attrayants. Il suffit d’appliquer le filtre Développer RAW, puis de choisir l’onglet Objectif et de cocher la case sous Correction automatique de la distorsion de l’objectif.

Prise en charge avancée des profils DCP

Êtes-vous à la recherche d’un contrôle vraiment professionnel sur vos fichiers Raw ? Alors, essayez nos profils d’appareil photo numérique. Luminar reconnaît les profils ‘DNG Camera Profile’ standards, ou fichiers « DCP » dont vous disposez peut-être déjà sur votre ordinateur (ou que vous avez acheté auprès d’un tiers). Cette fonctionnalité est actuellement disponible pour Mac et elle sera bientôt disponible pour Windows.

Nouvelles fonctionnalités essentielles pour les utilisateurs Windows

Nous apprécions la patience dont ont fait preuve nos utilisateurs Windows lorsque nous avons commencé à développer des applications multiplateformes. Notre équipe a mis beaucoup d’efforts pour faire de l’expérience sous Windows une expérience de classe mondiale et beaucoup plus rapide. En fait, nous pensons que la version PC est désormais équivalente à la version Mac pour toutes les fonctionnalités principales et la rapidité. Nous apprécions vraiment tous les commentaires de nos utilisateurs Windows et nous souhaitons qu’ils profitent d’un logiciel d’édition photo de classe mondiale.

Voici quelques ajouts spécifiques à Windows

  • NOUVEAU : le traitement groupé. Vous souhaitez appliquer le même préréglage à un groupe de photos de la même séquence de prise de vue ? Le puissant processus de traitement groupé vous fait gagner du temps et des efforts. Appuyez simplement sur Ctrl + B pour configurer un traitement groupé avec votre préréglage favori.
  • NOUVEAU : les transformations facilitées. Vous pouvez facilement transformer la forme d’une image avec l’outil Transformation libre – redimensionner et positionner un objet selon vos besoins. De plus, vous pouvez facilement basculer une image et la faire pivoter en utilisant les commandes du menu Image. De plus, vous pouvez essayer les raccourcis utiles Ctrl + [et Ctrl -] pour une rotation rapide.
  • Prise en charge de la localisation. Il est désormais encore plus facile d’utiliser Luminar dans une langue différente. Nous avons amélioré les localisations pour une meilleure précision et nous avons également ajouté la capacité de changer de langue dans le menu Fichier.
  • Un meilleur clonage. Vous pouvez rapidement faire appel au module Clone & Stamp en appuyant sur Ctrl + J. Veillez également à expérimenter en ajustant la douceur, l’opacité et la taille du pinceau qui peuvent désormais être modifiées.
  • Des zooms plus propres. Nous avons accéléré et affiné le zoom pour une image plus propre quelques soient les dimensions. Les images apparaissent plus nettes lorsque vous zoomez au-delà de 100 % pour un travail sur le détail. De plus, vous obtiendrez un aperçu plus clair lorsque vous effectuez un zoom arrière pour voir l’image dans son ensemble.
  • Mode aperçu. Vous voulez vérifier votre photo sans être distrait ? Appuyez sur la touche F pour afficher un aperçu en plein écran. C’est un excellent moyen d’étudier une image dans le détail.
  • Meilleures commandes de masquage. Les utilisateurs peuvent créer des masques plus facilement lors de leur création. Maintenez simplement la barre d’espace enfoncée et faites glisser le curseur pour déplacer l’image lors du masquage avec des outils plus rapides.
  • Travail amélioré avec d’autres applications. Lorsque vous utilisez Luminar en tant que plug-in avec d’autres applications, les profils de couleur sont correctement inclus. Cette modification améliore également l’exportation d’images avec des profils joints.
  • Espaces de travail partagés. Vous souhaitez envoyer l’un de vos espaces de travail personnalisés à un autre utilisateur ? Vous pouvez maintenant choisir Fichier> « Afficher le dossier des espaces de travail » pour afficher vos espaces de travail personnalisés. Vous pouvez également ajouter d’autres espaces de travail à ce dossier (comme ces super espaces du photographe de portrait Matthew Jordan Forgeron).

Comment effectuer la mise à jour

La prochaine fois que vous lancerez Luminar, il devrait vous inviter à mettre à jour le logiciel. Vous pouvez également vérifier manuellement la disponibilité de la mise à jour.

  • Mac – Veuillez choisir Luminar 2018 > Vérifier les mises à jour.
  • Windows – Veuillez choisir Aide > Vérifier les mises à jour.

Nous espérons que vous apprécierez ces améliorations. Nous travaillons beaucoup pour le développement de Luminar ainsi que sur le nouveau gestionnaire d’actifs numériques qui sera disponible au cours de cette année.


Une pierre dans le jardin d’Adobe

Cette mise à jour, c’est une nouvelle pierre dans le jardin d’Adobe !

Luminar s’est fait une place auprès des Photographes utilisateurs de Mac, en profitant de la disparition d’Aperture. Puis l’éditeur de Luminar s’est fendu d’une version Windows, afin de ratisser plus large et entrer encore plus en concurrence avec Lightroom. Adobe a choisi de mettre en location son logiciel phare, ce qui a été ressenti comme « une prise d’otage » par les photographes. Il ne manque plus à Luminar qu’une gestion complète des images (catalogage) pour convaincre définitivement les utilisateurs de Lightroom déçus par la politique de commercialisation d’Adobe.

La guerre des éditeurs fait rage et la qualité de Luminar risque bien de modifier prochainement les habitudes des photographes !

Jean-Michel

Le Scorpion Languedocien (Buthus occitanus)

L’arrivée du printemps, sonne le réveil des fleurs mais aussi des petites bêtes.

C’est également le moment idéal pour sortir son optique dédiée à la macrophotographie.

Après vous avoir parlé de la Lycose Narbonnaise (Lycosa tarentula), je reviens vers les Arachnides avec ce magnifique animal : Le Scorpion Languedocien (Buthus occitanus).

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J’ai bien écris animal car, à l’instar des araignées, les scorpions ne font pas parti des insectes. Ce sont des arthropodes de la famille des Arachnides.

Si le Buthus occitanus est le moins commun des Scorpions Français, c’est de loin le plus impressionnant tant par sa taille que par sa couleur, mais surtout par … sa dangerosité !

En effet sa piqure, très douloureuse, est loin d’être anodine. L’étymologie de son nom parle d’elle même: Buthus occitanus – Buthus: bœuf + tuer – occitanus: occitan

Mais je développerais cela un peu plus tard. Faisons d’abord les présentations :

Exclusivement méridional, le Buthus occitanus est le plus grand Scorpion européen (8 cm des pinces à l’extrémité de la queue), sa couleur est uniformément jaune. On le trouve uniquement dans le Sud du pays. Il ne peut pas être confondu avec le petit Scorpion noir à pattes jaunes (Euscorpius flavicaudis) long de 4 cm, commun dans toutes les maisons du midi et qui, lui, est totalement inoffensif.

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Euscorpius flavicaudis

Le Buthus occitanus est une espèce nocturne qui passe ses journées en général sous des pierres. Il y creuse une loge plus ou moins grande plus ou moins profonde selon la période de l’année, la taille de l’individu, ou l’ancienneté de l’acquisition.

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Buthus occitanus dans sa loge

En effet, lorsque l’hiver approche les Scorpions languedociens creusent leurs loges assez profondément. Il en est de même durant l’été lors des fortes chaleurs. La pierre est stable directement en contact avec le substrat, peu enfoncée, elle est presque toujours exposée au soleil, très rarement placée sous un arbre dont le sol est recouvert de litière. Il arrive que plusieurs individus cohabitent sous la même pierre mais les loges ne sont pas en contact les une avec les autres.

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Il n’est pas rare qu’il y ait une fourmilière sous la même pierre, mais dans ce cas, il n’y a aucun contact entre les deux espèces.

La pierre a un rôle de protection, d’une part contre les intempéries et d’autre part contre les prédateurs.

Le Scorpion languedocien peut aussi creuser un terrier dans le sol à la façon des grillons. L’ouverture est le plus souvent en forme de demi-ballon de rugby avec un remblai issu du creusement dans lequel on peut trouver les restes de chitines des proies. Ces habitats sont cependant rares et sont relatifs au substrat car il lui est plus facile de creuser un terrier dans un sol meuble que dans un sol compact. Il peut parfois creuser son terrier directement dans une butte de terre voire s’aider d’une souche. On a rencontré quelquefois des loges parmi des gravas. Les garrigues sèches sont son milieu de prédilection où il y chasse surtout les araignées.

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L’activité du Scorpion languedocien est fortement liée à la température. Le Buthus occitanus commence à sortir à partir du mois d’avril. Il lui faut une température minimum de 9,5 à 10°C (température prise sur le sol). Mais ce n’est pas parce que les Scorpions ne sortent pas qu’ils ne se nourrissent pas. En effet certaines pierres recèlent une grande quantité d’insectes (punaises, perce-oreilles), dont il se nourrit dès la fin mars. Il sort de sa loge environ trois quart d’heure après le coucher du soleil.

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Le Scorpion languedocien se situe au sommet de la chaîne alimentaire des arthropodes français (super prédateur). Il se nourrit avant tout d’insectes, d’Arachnides et de Crustacées terrestres. Il est capable de jeûner durant de longues périodes atteignant plusieurs mois ; le record étant de plus d’un an. Les proies les plus courantes sont les araignées et ses congénères ; le Buthus étant cannibale, il n’hésite pas à dévorer des individus souvent plus jeunes que lui.

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Buthus occitanus jeune

La fécondation est précédée par une danse nuptiale se déroulant d’avril à juillet, qui peut durer jusqu’ à 24 h.

Cette danse se fait selon des étapes bien définies. La rencontre se fait au hasard, le mâle maraude lentement la queue tendue en arrière et procède à des arrêts fréquents. Lorsqu’il détecte la présence d’une femelle, il se met à trembler de façon saccadée, avance, recule, puis se remet en marche. Il la saisit par les pinces ou la queue parfois les pattes. Une fois celle-ci tenue, s’ensuit la promenade à deux.

Lors du déplacement, c’est le mâle qui mène la danse, en marchant à reculons. Une fois fécondée, la femelle recule brutalement et échappe au mâle. Il s’ensuit parfois la mort du mâle, poignardé par la femelle qui ira le dévorer sous sa pierre.

Le Scorpion languedocien est une espèce ovovivipare au même titre que les autres Scorpions. Les naissances ont lieu de juillet à septembre. Elle met au jour 5 entre 30 et 70 petits qu’elle porte sur son dos pendant parfois un mois.

La longévité du Buthus occitanus est de 5 à 6 ans

Le Scorpion languedocien est une espèce protégée inscrite sur la liste rouge du patrimoine national ainsi que sur la liste de l’U.I.C.N.

Sa situation est critique.

Son principal destructeur est sans conteste l’homme. De par la destruction et les modifications de son biotope, auquel il est fortement lié. Il se raréfie d’autant plus que c’est une espèce très liée à son habitat et toute modification de celui-ci entraîne la diminution voire la disparition de sa population. De même, le prélèvement d’individus en grande quantité et de façon régulière peut avoir un impact sur une population.

Ses autres prédateurs sont : les rapaces nocturnes (Chouettes hulottes, Chouettes chevêches, grand Duc d’Europe), le Hérisson d’Europe, la Genette, le Sanglier. Les Arthropodes : Scorpion languedocien, Fourmis, Araignées telle la Lycose de Narbonne

Le Sanglier est également un grand prédateur de Scorpion. En été ils les mangent lorsqu‘ils sont dehors. Et en hiver il retourne les pierres. Il lui arrive ainsi d’en consommer toute l’année.

Terminons cette présentation par la dangerosité évoquée au début de cet article:

Lorsqu’il est inquiété, Le Buthus se fige et prend une posture caractéristique : Pinces ouvertes sa queue est recourbée en avant, prête à piquer l’agresseur.

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Posture défensive

Le Buthus occitanus économise au maximum son venin. Il ne l’utilise que lorsque les proies se débattent trop, c’est le cas pour les grosses Sauterelles, les autres Scorpions et certaines Araignées telles les Lycoses, celles-ci succombent toujours à la toxicité du venin. Mais il s’en sert également pour contrer une attaque de prédateur et les mammifères d’une masse inférieure à celle d’un homme ne sont pas à l’abri d’un tel poison.

Nota : tous les venins de Scorpion n’ont pas la même nocuité, certains étant moins efficaces que d’autres.

D’une manière générale, la dangerosité d’un Scorpion est inversement proportionnelle à la taille de ses pinces. Plus ses pinces sont grandes et puissantes par rapport à sa taille, moins son venin est toxique ; plus ses pinces sont fines et étroites (et c’est le cas de notre Buthus), plus efficace est son venin.

Les cas de piqûre sur l’homme :

Symptomatologie :

  • Signes locaux : douleur vive immédiate au siège de la piqûre suivi d’une inflammation locale, œdème. La douleur peut durer plusieurs heures.
  • Signes généraux : angoisse, troubles digestifs, vomissements, diarrhées, troubles cardiaques, troubles de mémoire et parfois coma.

Déroulement symptomatique :

  • Stade 1 : douleur très forte sans réaction inflammatoire.
  • Stade 2 : signes locaux et généraux modérés : sueur, agitation, perturbation, tension artérielle, nausées.
  • Stade 3 : signes locaux et généraux accentués : vomissements, diarrhée, encombrements bronchiques, œdème pulmonaire.
  • Stade 4 : coma, voire décès chez les moins de 15 ans.

Que faire ?

  • Localement : désinfecter les lieux de piqûre, application de glace.
  • Globalement : hospitalisation pour les jeunes personnes, contacter le centre antipoison, voir le médecin.

Pour photographier Buthus occitanus, il faut d’abord le trouver.

Pour cela il vous faudra soulever des pierres dans les garrigues méditerranéennes.

Faites bien attention, n’oubliez pas qu’il s’agit d’une espèce très venimeuse ! Après avoir pris vos clichés remettez doucement la pierre à sa place initiale et laissez le Scorpion se replacer.

Bref : On regarde, on prend des photos, mais on ne touche pas … et on ne tue pas !!!

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Michel FERNANDEZ

D’autres photos sur mon site : mes photos nature

Un mammifère à l’honneur : Le Chevreuil

Après vous avoir parlé des Marmottes, je souhaite aujourd’hui mettre à l’honneur un très beau mammifère sauvage : Le Chevreuil.

Malgré son nom latin Capreolus capreolus, le Chevreuil n’est pas un capridé, mais un cervidé. Tout comme les cerfs, il possède des bois qui tombent chaque automne pour repousser au printemps d’après.

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Le Chevreuil est un animal à la fois craintif et curieux. On le rencontre de préférence au lever et au coucher du soleil, le plus souvent en lisière de forêt. Il n’est pas rare cependant de le voir en pleine journée en bordure d’autoroute ou au beau milieu d’un champ. Son comportement change parfois à certaines périodes de l’année, notamment pendant le rut et pendant la période de chasse.

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Rencontre inattendue d’une chevrette au détour d’un chemin

Aussi agile que rapide, le Chevreuil atteint 90 km/h en vitesse de pointe pour une moyenne de 70 km/h, il peut faire des bonds de 1.75  m de haut et de 6 m en longueur.

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 Animal de petite taille : de 90 à 135 cm de long et de 55 à 80 cm de haut pour un poids de 15 à 35 kg, sa durée de vie est estimée entre 7 et 8 ans, mais il peut atteindre l’âge de 15 ans.

Le Chevreuil subit deux mues par an : Au printemps le pelage est roux et en automne il est  gris-brun. La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d’un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.

Le mâle est appelé Brocard, lui seul porte des bois qui tombent à l’automne. La femelle (Chevrette) ne porte jamais de bois. Le jeune est le Faon jusqu’à 6 mois, puis le Chevrillard, de 6 à 12 mois, son pelage est tacheté de blanc pendant les 6 premières semaines de sa vie.

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Brocard
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Chevrette
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Chevrillard

La pousse des bois a lieue en hiver et dure généralement 2 à 3 mois (surtout de la mi-janvier à la mi-février). Les bois sont alors recouverts d’une peau appelée velours que les chevreuils perdent de mars à juin.

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« Bois velours »
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Repousse fraîchement terminée : On aperçoit encore le velours qui pend

La chute des bois a lieue en octobre – novembre. Les bois atteignent 25 cm de long.

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Chute partielle sur un Brocard

Le Chevreuil se nourrit surtout de pousses et feuilles d’arbres, ronces, framboisier, lierre, noisetier, secondairement de plantes herbacées. Il consomme aussi des champignons, glands, faines et plantes cultivées dans une proportion voisine de 3 à 4 kg par jour.

Il choisit ses aliments avec soin et en prend les parties les plus nutritives.

Le cycle d’alimentation et de rumination est d’une heure en été et de deux heures en hiver, car, à cette saison, la proportion de ronces est plus forte et la morphologie de son tube digestif change.

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 Le  Chevreuil   obtient   la  maturité    sexuelle entre  14 mois et 2 ans. Le rut à lieu en juillet-août. Il peut y avoir un rut secondaire en octobre-décembre (un petit nombre de femelles fécondées durant cette période et dans ce cas, la gestation est directe).

L’unité sociale des chevreuils est formée par une chevrette et des jeunes de l’année (un brocard peut éventuellement s’associer à cette petite famille en automne). En hiver, plusieurs de ces groupes familiaux peuvent s’associer.

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 Le cri d’alarme des deux sexes ressemble à s’y méprendre à un aboiement particulièrement fort et souvent répété par le brocard. En période de rut, la femelle lance un sifflement, le mâle un cri grinçant.

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Le mâle frotte ses glandes frontales et jugales sur des branches, des buissons, et la sécrétion des glandes interdigitales marquent chaque pas. Les odeurs renseignent sur le sexe, l’âge de l’individu et sa position hiérarchique.

Il n’y a qu’une portée annuelle qui comporte des  jumeaux dans 75 % des cas, 1 seul faon dans 20 % des cas et 3 faons dans 5 % des cas, le nombre de petits par portée dépendant beaucoup du milieu.

Les prédateurs du chevreuil sont les loups, le lynx, le renard roux, les chiens errants, les gloutons – et les sangliers peuvent s’attaquer aux faons.

L’homme le chasse pour son trophée, sa chair et régule ses populations si les prédateurs sauvages sont absents.

Les groupes denses de chevreuils sont aussi régulés par diverses maladies, favorisées par la promiscuité et éventuellement par des pullulations de tiques.

Assez facile à photographier en affût, il n’en est pas de même lors d’une billebaude. Il peut alors se montrer agressif lors de votre  intrusion dans son« domaine » et soit vous faire face, soit faire le tour en courant de son territoire en « aboyant » très fort ! Il peut aussi, tout simplement, prendre la fuite.

Michel FERNANDEZ

NB : Toutes les photos présentées ici ont été réalisées en milieu naturel, en prenant soin de ne pas déranger la quiétude des animaux.

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