Photographier les oiseaux dans une zone humide

J’ai la chance de résider près de Narbonne, commune proche de la partie du littoral méditerranéen qui abrite l’une des plus grande zone humide de France. C’est une mosaïque de marais et d’étangs bordée d’une végétation méditerranéenne. Cette zone humide, rythmée par le phénomène migratoire, permet l’observation de nombreux oiseaux.

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Peak Design, des sangles révolutionnaires

Dans ma vie de photographe, j’ai testé toutes sortes de courroies d’appareil photo. À commencer par la traditionnelle courroie de cou, livrée avec l’appareil photo. Vous savez celle qui affiche la marque en grosses lettres et vous transforme en panneau publicitaire. C’est aussi celle qui vous cisaille le cou au moindre mouvement ; j’ai nommé la pire des courroies… J’ai également testé la courroie en Néoprène, légère, élastique et très confortable, mais aussi des sangles d’épaule simples ou doubles,  des « hand strap » (courroie de main), bref tout ce qui permet de porter son appareil photo.  Lire la suite

Comment utiliser les derniers profils d’Adobe Lightroom

Les dernières mises à jour de Lightroom facilitent l’utilisation des profils d’appareil photo et présentent des nouveaux profils créatifs. Cet article vous propose de maîtriser leur utilisation.  Attention, les profils ne sont utilisables qu’avec la version « abonnement » de Lightroom CC Classic ou Lightroom CC.

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Un oiseau à l’honneur : Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus)

Aujourd’hui, je souhaite vous faire connaître un oiseau très particulier : Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus)

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Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus) est une espèce d’oiseaux de la famille des Cinclidés. Il est parfois appelé « Merle d’eau ».

C’est un oiseau rondelet. Il mesure environ 18 à 20 cm de longueur pour un poids d’à peu près 65 grammes.
Les parties supérieures contrastent fortement avec le blanc du menton, de la gorge et de la poitrine. Le dos gris ardoisé présente un effet écaillé. La tête et la nuque sont brunes. La poitrine blanche est bordée d’une bande châtain qui la sépare de l’abdomen brun-grisâtre foncé. Les ailes et la queue courtes sont plutôt sombres. Le bec droit est noir. Les yeux bruns, entourés d’une paupière claire, sont  protégés de l’eau par une membrane nictitante blanche, visible quand l’oiseau cligne des yeux. Les pattes et les doigts non palmés sont brun foncé. Les deux sexes sont semblables.

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Le juvénile est plus gris sur le dessus et blanc tacheté de gris dessous.

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Le cincle plongeur est habituellement vu seul ou en couples, mais plusieurs oiseaux peuvent dormir ensemble la nuit en hiver dans un endroit abrité, sous un pont bien souvent.

Son vol est direct, rapide et droit. On l’aperçoit souvent, rasant la surface des rivières, pour saisir les insectes.

Son cri le plus caractéristique se compose d’une « suite de sons sifflés et grinçants ».

Il vit à proximité des cours d’eau rapides et oxygénés (torrents), surtout en montagne, notamment ceux dont le fond est caillouteux et peu profond. Il se perche souvent sur une pierre dans l’eau.

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Oiseau sédentaire, il lui arrive de bouger uniquement dans des conditions hivernales extrêmes.

Le Cincle plongeur se nourrit principalement d’invertébrés aquatiques, larves d’insectes, petits poissons, œufs de saumon et têtards.

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Parfaitement adapté à la vie aquatique, il nage sous l’eau à l’aide des ailes et marche, complètement immergé, dans le lit des ruisseaux. Il est, ainsi, le seul oiseau chanteur capable de nager et de plonger.

Il plonge même en hiver, en sautant du bord de la glace. Son plumage épais et imprégné par la sécrétion de la glande uropygienne est imperméable..

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Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l’eau jusqu’à s’immerger complètement dans l’eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop rapidement à la surface. Lorsque l’eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser et résister davantage au courant.

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Il trouve sa nourriture en retournant les pierres avec son bec et en fouillant les algues et autres plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés membranes nictitantes, visibles lorsque l’oiseau est perché car clignant régulièrement.

Après le plongeon, il lui arrive souvent de se laisser flotter dans le sens du courant sur une courte distance, avec les ailes partiellement ouvertes avant d’émerger.

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Le cincle plongeur niche très près de l’eau, près de la surface, ou à environ 2 mètres au-dessus de l’eau sous un pont. Il utilise aussi des cavités dans la rive, des trous dans les murs ou les vieux arbres au-dessus de l’eau.
Les deux adultes construisent le grand en forme de dôme, avec de la mousse, des herbes sèches et des feuilles. Mais cette construction n’est qu’un abri. L’entrée est cachée sous un rebord végétal, et c’est là qu’est le vrai nid, une coupe d’herbes et de laîches, tapissée de feuilles, principalement des feuilles de chêne pédonculé.
La femelle dépose 4 à 6 œufs blancs en mars ou avril. L’incubation dure environ 14 à 16 jours, assurée par la femelle. Le mâle s’approche du nid uniquement quand la femelle va se nourrir et il surveille le site. Mais le mâle la nourrit aussi régulièrement au nid.
Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents pendant un mois. Mais les jeunes peuvent quitter le nid avant, à environ 24 à 25 jours après la naissance.

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Voila ce que je pouvais vous dire sur cet oiseau si particulier.

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Michel FERNANDEZ

D’autres photos sur mon site mes photos nature