Jean-Michel, je souhaite acheter un nouvel appareil photo numérique, que me conseilles-tu ? Jean-Michel, ce flash Godox est-il aussi performant que celui proposé par la marque de mon APN ? Jean-Michel, je souhaiterais acquérir cette nouvelle boîte à lumière, qu’en penses-tu ? Il est évident que mon statut de photographe pro, associé au fait que j’anime un blog dédié à la pratique et au matériel photo me propulse involontairement au rang de « spécialiste en matériel et fin connaisseur du marché« … La belle affaire !
Les belles histoires ont toujours une fin ! Avec ce dernier opus, se termine la saga concernant le manuel d’utilisation avancé du Sony RX10 IV. SONY n’est pas réputé pour la qualité de ses menus. Il en est de même des manuels d’utilisation qui pourraient être plus clairs. J’espère avoir suffisamment revisité le « mode d’emploi » pour le rendre plus accessible.
Aujourd’hui, Michel et moi-même abordons le dernier onglet « Mon menu ». Il va vous permettre de créer un menu personnalisé, rassemblant les fonctions que vous utilisez le plus ou encore celles dont vous avez besoin de temps en temps.
En fin d’article, je vous donnerai quelques conseils de configuration en fonction de scénarios spécifiques.
La saga concernant l’utilisation avancée du Sony RX10 IV continue. Aujourd’hui, Michel Aublin et moi-même vous proposons la saison 5, comprenez l’onglet n° 5 dédié aux réglages de l’appareil.
Amis utilisateurs de Sony RX10 mark III ou Mark IV, voici les explications des différentes fonctions présentes dans le quatrième onglet du manuel d’utilisation avancé, consacré aux options de lecture. Voici les liens vers les onglets précédents :
Après avoir abordé en détail les deux premiers onglets du menu, nous allons nous intéresser aujourd’hui au troisième. Il concerne les paramètres réseau. Mais avant de poursuivre, je voudrais remercier un lecteur du blog, Michel Aublin, qui a réalisé toutes les captures d’écrans qui illustreront ce nouvel article et les suivants consacré à l’étude approfondie des fonctionnalités du SONY RX 10 IV.
Outre la photographie de mariage, j’interviens également très souvent au profit d’agences immobilières, spécialisées dans la vente de demeures de prestige. S’il est très agréable de photographier châteaux, manoirs, maisons de maîtres ou d’architectes, il m’arrive parfois d’être confronté à des conditions de prises de vues compliquées. Ce fut le cas récemment, et il a bien fallu que je m’adapte et trouve une solution. Sachant qu’il vous arrivera sans doute de vous trouver dans des conditions analogues, j’ai décidé de rédiger cet article afin de vous donner la solution à ce problème.
Quelle est la difficulté ?
Ce type de travail – je parle ici de photographie immobilière – est souvent commandé par des personnes qui ne s’embarrassent pas des problèmes de prise de vues. Elles font appel à un professionnel et veulent des résultats en conséquence, quelles que soient les conditions. Dans les faits, l’agence immobilière appelle son client et lui demande ses disponibilités pour une séance photo d’une heure trente. Il arrive assez souvent que les prises de vues aient lieu en plein midi, parce que cela arrange l’emploi du temps du propriétaire; or, si la lumière dure ne pose pas de problème au propriétaire, il n’en va pas de même pour le photographe…
Le reportage dont je vais vous parler à eu lieu alors que la façade de la maison se trouvait en plein contre-jour.
Voici la première photo du reportage. Je ne prendrai que celle-ci en exemple car les suivantes ont été confrontées au même problème et ont trouvé une solution identique.
Matériel utilisé : trépied – Boîtier Sony Alpha 9 – optique 24-70 f/2.8 – réglages de l’appareil : focale 24mm – ISO 400 – Ouverture f/11. Priorité à l’ouverture.
à Gauche l’image obtenue lors de la première prise de vue. À droite la même image avec les zones qui posent problème.
Le constat : la photo prise face au soleil présente des traces de « flare » sur la pelouse ainsi que sous les branches figurant au premier plan. Le ciel est totalement blanc et les nuages ont disparu. Les feuillages au premier plan ont également été impactés par l’excès de lumière.
La solution pour lutter contre les effets du contre-jour
Plusieurs options étaient disponibles pour résoudre le problème posé par le contre-jour :
Sous exposer l’image puis remonter les ombres en post-traitement. Ici la violence du contre-jour demandait une forte sous-exposition et je dois dire que j’ai craignais de voir apparaître beaucoup de bruit au moment de « remonter les ombres ». J’ai donc décidé d’abandonner cette solution.
Partant du principe qu’il vaut mieux disposer de trois images au format RAW que d’une seule, j’ai réglé mon appareil pour obtenir un bracketing d’exposition. La première photo a été prise avec une sous exposition de 3 stops, la seconde à 0 et la troisième avec une sur exposition de 3 stops. Les 3 images obtenues sont donc les suivantes :
De retour à mon bureau, j’ai sélectionné les trois images ci-dessus et les ai importées dans le logiciel « Aurora HDR 2019 ». Dans Aurora, j’ai sélectionné l’option HDR avec un rendu « architecture en extérieur » et j’ai obtenu la photo finale que vous pouvez voir ci-dessous.
Remarquez que les nuages et le bleu du ciel sont réapparus, que les traces de flare ont disparu et que les feuillages au premier plan ont repris leur véritable couleur.
Cliquez sur la photo pour agrandir.
Les principaux défauts ont disparu. Quelques petites retouches supplémentaires sous Lightroom m’ont permis de livrer au client une photographie parfaite. Notez que la partie HDR aurait pu être traitée par Lightroom, mais personnellement je préfère le rendu offert par Aurora.
La solution était donc assez simple : sortir le trépied, prendre 3 photos en bracketing d’exposition à (-3, 0 et +3) et assembler les images en HDR.
Le HDR produit souvent de très belles images à condition de ne pas maltraiter les curseurs… Pensez-y !