Durant ce confinement l’idée de cette série photo m’est apparue lors d’une visite virtuelle de l’exposition de E.Hooper et notamment cette image, cette peinture d’une femme assise sur son lit devant une fenêtre.

Laisser son regard suspendu sur ce monde urbain pressé n’est pas synonyme de perdre son temps, car parfois, celui ou celle qui regarde au-delà de cette fenêtre ne cherche pas à voir le monde extérieur. Il ou elle veut simplement découvrir un moment rare dans nos moments de vie habituellement agités, se laisser aller à ce moment d’introspection et atteindre un monde intérieur. C’est un voyage inversé en fait, ce qui se passe à l’extérieur ne nous intéresse pas car nous connaissons déjà l’agitation qui s’y déroule.
Dès le début de mes sorties photos, l’attitude, le regard des personnes aux fenêtres me laissaient penser qu’elles ressentaient un ennui et une nostalgie de la « vie d’avant », et je choisissais donc de prendre cet angle photographique pour réaliser cette série.
Pierre Bouhanna (Paris)
À vos commentaires !
Jean-Michel
Bravo pour ce travail photographique ! J’adore !
J’aimeJ’aime
Très belles illustrations de votre propos. Variété des gens comme celle des lieux de confinement. Peut être connaissez vous les travaux récents de Wim Wenders rendant hommage à Hopper pour prolonger votre visite virtuelle. En tour cas bravo!
J’aimeJ’aime
Beaux clichés propices aux événements actuels . Fallait y penser . Bravo.
J’aimeJ’aime
Je vous remercie pour vos commentaires très encourageants…Pierre
J’aimeJ’aime
bravo – la diversité des situations urbaine est respectée
J’aimeJ’aime