Après avoir lu mes premiers articles, vous l’aurez tout de suite compris, c’est la photographie naturaliste que je pratique essentiellement.
Possesseur d’un appareil plein format : Le Nikon D810, j’ai fait récemment l’acquisition d’un Nikon D500 afin d’avoir, d’une part, un boitier de rechange dans le cas éventuel où le premier serait immobilisé suite à une panne ou à une simple révision et, d’autre part, de pouvoir profiter de la rafale surpuissante de cette « bête de course » !
Après réception de ce magnifique boitier et quelques essais sur le terrain, je vous livre ici, mon ressenti.
Tout d’abord voyons les caractéristiques techniques :
- Capteur d’image DX, CMOS, 23,5 x 15,7 mm.
- Processeur Expeed 5.
- Nombre total de pixels : 21,51 millions.
- Pixels effectifs : 20,9 millions.
- Viseur optique 100%.
- Double logement pour cartes : 1 carte XQD et 1 carte Secure Digital (SD) ; chaque carte peut être utilisée comme support d’enregistrement principal ou de sauvegarde, ou pour enregistrer séparément les images NEF (RAW) et JPEG ; les images peuvent être copiées d’une carte à l’autre.
- Aperçu de la profondeur de champ : Lorsque la commande Pv est enfoncée, l’objectif est diaphragmé sur la valeur sélectionnée par l’utilisateur (modes A et M) ou par l’appareil photo (modes P et S).
- Vitesse d’obturation : 1/8000 à 30 secondes par incréments de 1/3, 1/2 ou 1 IL
- Vitesse de synchronisation du flash à une vitesse de 1/250 s ou plus lente
- Mode de déclenchement : S (vue par vue), CL (continu basse vitesse), CH (continu haute vitesse), Q (déclenchement silencieux), Retardateur, MUP (levée du miroir), Qc (déclenchement continu silencieux).
- Cadence de prise de vue : 10 vues par seconde ; CL : 1 à 9 vues par seconde, CH : 10 vues par seconde, Qc : 3 vues par seconde.
- Retardateur : 2 s, 5 s, 10 s, 20 s ; 1 à 9 vues à des intervalles de 0,5, 1, 2 ou 3 s.
- Modes : Auto programmé avec décalage du programme (P) ; Auto à priorité vitesse (S) ; Auto à priorité ouverture (A) ; Manuel (M).
- Correction de l’exposition : -5 à +5 IL par incréments de 1/3, 1/2 ou 1 IL
- Sensibilité : 100 à 102 400 ISO.
- Autofocus à détection de phase TTL, par module autofocus Multi-CAM 20K avec réglage précis et 153 points AF (avec 99 capteurs en croix et 15 capteurs compatibles avec une ouverture de f/8), dont 55 (35 capteurs en croix et 9 capteurs compatibles avec une ouverture de f/8) sont « sélectionnables ».
- Pilotage de l’objectif : AF ponctuel (AF-S) ; AF continu (AF-C) ; manuelle (M)
- Points AF : 153 points AF, dont 55 ou 15 sont « sélectionnables ».
- Mode de zone AF : AF point sélectif, AF zone dynamique 25, 72 ou 153 points, Suivi 3D, AF zone groupée, AF zone automatique.
- Mémorisation de la mise au point en appuyant sur le déclencheur à mi-course (AF ponctuel) ou en sollicitant le bouton central du sélecteur secondaire
- Contrôle du flash TTL.
- Mode de flash : Synchro sur le premier rideau, synchro lente, synchro sur le second rideau, atténuation des yeux rouges, atténuation des yeux rouges avec synchro lente, synchro lente sur le second rideau, désactivé ; synchronisation ultra-rapide auto FP prise en charge.
- Vidéo 4K (UHD).
- Moniteur ACL TFT 8 cm (3,2 pouces) tactile et inclinable.
- USB : connecteur USB 3.0.
- Sortie HDMI.
- Protocoles de communication Wi-Fi.
- Bluetooth version 4.1.
- Accumulateur/pile : Un accumulateur Li-ion EN-EL15.
- Poignée-alimentation MB-D17 en option avec un accumulateur Li-ion Nikon EN-EL18a ou EN-EL18 (disponible séparément).
- Dimensions (L x H x P) : Environ 147 x 115 x 81 mm.
- Poids : Environ 860 g avec accumulateur et carte mémoire XQD.
Prise en main
Je n’ai pas été surpris par sa manipulation, similaire aux autres modèles de la marque. Ce boitier construit en alliage de magnésium et possédant de multiples joints d’étanchéité, donne instantanément une impression de solidité. La poignée est bien creusée et facilite la préhension de l’appareil.
Les boutons importants (Iso, IL …) sont idéalement positionnés. L’index les trouve sans avoir à quitter l’oeil du viseur.
L’éclairage de l’écran d’affichage permet d’illuminer également les boutons des fonctions principales positionnées à la gauche de l’écran (comme pour le D850). Un petit « bonus » intéressant lorsqu’on est à l’affût dans une zone sombre.
Côté écran et viseur, là non plus je ne suis pas « dépaysé » par rapport au D810 : viseur optique 100% très confortable au détriment, toutefois, du flash intégré, qui est absent de ce boitier ! Absence qui pour ma part ne me gêne pas vraiment, mais qui peut s’avérer handicapante pour certains (contrôle de flashs à distance par exemple).
L’écran est tactile et inclinable à 90°, constituant un plus pour la macrophotographie notamment … Ce qui manque cruellement sur mon autre boitier.
Le compartiment des cartes mémoires comporte 2 slots : un pour une carte SD et l’autre pour une carte XQD. Deux slots SD rapides auraient été préférables compte tenu du prix de vente des cartes XQD… De fait, on utilise souvent qu’un seul slot, dommage !!!
La réactivité
Je l’ai testé avec 2 objectifs : Le Nikon 28-300 mm et le Nikon 200-500 mm : Elle est excellente !
La mise au point est rapide et la cadence de prises de vues est de10 images/seconde !
De même, le choix des 153 collimateurs en mode continu pour photographier un oiseau en plein ciel est très confortable et assure une série de clichés aussi nets les uns que les autres, comme pour cette photo de Cigogne noire ou encore celle de ces Canards chipeaux.


Pour cette Foulque macroule s’envolant, j’ai privilégié une zone dynamique de 25 collimateurs afin de ne pas être gêné par les roseaux en avant plan.

La qualité des images
Bien que la définition soit en dessous de celle du D810, le D500 n’a pas à rougir de la qualité des clichés comme le montre la photo ci-dessous prise d’assez loin tout de même !

La dynamique du capteur
Excellente, comme le montrent ces 3 images : les 2 premières prises sur la neige et la troisième à contre jour sur fond de ciel.



Montée en ISO
Les images sont très exploitables jusqu’à 8000 ISO. A 12800 ISO, le lissage est présent et des détails sont perdus. Je conseille donc de ne pas dépasser 8000 ISO (voir réglage ISO auto).


Autonomie
Le D500 utilise la batterie EN-EL15 de 7V / 1 900 mAh, soit 14 Wh. La même batterie et, du coup, le même chargeur que le D810 … J’ai réalisé plus de 1000 photos avec une batterie chargée.
Bien entendu il est possible de faire l’acquisition d’une seconde batterie et aussi de la poignée grip spécialement conçue pour ce boitier (très chère toutefois !).
Note : Toutes les photos présentées ici ont été réalisées en mode RAW.
Mon avis :
J’ai aimé :
- La rafale à 10 im/s.
- L’ergonomie.
- L’écran inclinable et tactile.
- Le viseur 100% très confortable.
- Les 153 collimateurs.
- Les touches rétro-éclairées.
- La réactivité (même en basse lumière).
- La dynamique capteur.
- Gestion du bruit électronique.
- L’autonomie de la batterie.
- Un boitier tout temps.
J’ai moins aimé :
- L’absence de flash intégré.
- Le choix contestable du slot XQD.
- Le coût élevé de la poignée grip adaptable.
- L’absence de GPS.
- L’absence de rotule permettant à l’écran de pivoter sur les côtés.
Conclusion :
Nikon nous propose à nouveau un excellent boitier, taillé pour la photo animalière ou de sport. La qualité des images, l’autofocus et la réactivité sont au rendez-vous. La prise en main est excellente et la rafale de 10 im/s est impressionnante.
Je recommande ce boîtier sans hésitation !
Michel
Article proposé par Michel Fernandez le 30 janvier 2018. Retrouvez les photos de Michel sur son site http://www.mes-photos-nature.fr/
Un super boitier pour les nikonistes..et les autres..merci Michel de nous faire cet essai super interessant..
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