Dans l’article précédent, je vous ai parlé des réglages génériques des Nikon Z8 ou Z9. C’est-à-dire, des réglages que l’on met en place sitôt l’achat de l’appareil et que l’on ne devrait plus changer (sauf de rares exceptions) pendant toute la durée d’utilisation de ce dernier.
Aujourd’hui, et dans les articles suivants, j’aborderai la personnalisation et l’optimisation du boîtier :
Pour la photographie animalière ;
Pour la photographie de reportage (mariage, fête de famille, séance de portraits, etc.) ;
Pour la photographie de paysage ;
Pour l’astrophotographie ;
Pour la macrophotographie et la proxiphotographie.
Avant de commencer, et si vous découvrez cet article sans avoir lu le précédent, je vous conseille de lire immédiatement celui-ci : comment apprivoiser les réglages du Nikon Z8 ? Partie 1 : les réglages de base. Il vous permettra de mettre en place les réglages génériques avant d’aborder les réglages spécifiques à une activité particulière.
IMPORTANT : cet article, et ceux qui suivront concernant les Nikon Z8 et Z9, se montreront également utiles aux possesseurs de Z6 et Z7. En effet, même si certaines fonctions sont parfois différentes ou absentes, ce qui importe avant tout c’est la philosophie générale des réglages.
Patrick a fort judicieusement appelé sa série « Rencontre avec un représentant de la Caisse d’Epargne ». Série réalisée – avec temps et patience – dans un affût, près des marais de Bourges, au début de cet été. Matériel utilisé : Fuji XT2 + 55 200 mm + trépied.
Je souhaite vous livrer ici MA conception de la photo nature, celle que je vis, celle que je pratique, sans oublier les bases, bien entendu.
Loin d’être un cours, ce post vous propose des conseils, des astuces, et vous rappelle les règles d’or de la discipline, règles qui peuvent vous être utiles et que je souhaite partager avec vous.
Aujourd’hui, je vous emmène à la montagne, plus précisément dans les Pyrénées Orientales, où à 2016m d’altitude, se trouve un site magnifique : Les Bouillouses.
Le lac des Bouillouses est lové dans un écrin de montagnes, aux pieds des pics Carlit et Péric.
Ce site grandiose est, non seulement un haut lieu de la pêche et de randonnées pédestres, mais il est également un bon spot pour les photographes naturalistes.
En effet, ici, vous pourrez prendre des clichés de paysages, d’animaux et aussi pratiquer la macrophotographie.
C’est à partir de la fin de la fonte des neiges que le site est le plus accessible.
Toutefois, trop fréquenté par les véhicules, il fait aujourd’hui l’objet d’un accès réglementé. Ainsi aux mois de juillet et août, après avoir garé sa voiture au parking réservé à cet effet, on y accède à l’aide de navettes régulières au départ de la route dite « des Bouillouses », ou par les télésièges de Font-Romeu.
Des hôtels-restaurants sont là pour accueillir les visiteurs désireux d’y passer quelques jours et pour les plus hardis des refuges de montagnes sont également présents en altitude.
Sur les abords du lac, on trouve des prairies, parsemées de rochers, sillonnées de petits rus et plantées ça et là de Pins à crochets et autres plantes buissonnantes où paissent vaches et chevaux en totale liberté.
C’est sur dans ces pentes herbeuses que vous pourrez observer des oiseaux tels que : Traquet motteux, Pipit farlouse, Accenteur mouchet et Linotte mélodieuse …
Accenteur mouchet
Traquet motteux
Sur les pins à crochets et les Pins de Douglas bordant la route, vous trouverez, parmi d’autres oiseaux, le Bec croisé des sapins, dépiautant méthodiquement les pommes de pins, et le Venturon montagnard.
Bec croisé des sapins
Venturon montagnard
Bien entendu, vous pourrez voir et photographier, avec un peu de patience, de nombreux oiseaux de forêts (Mésanges, Tarin des aulnes, Geai des chênes, Pics …) ainsi que des rapaces (Buses, Aigle royal, Aigle botté, Vautour fauves …)
Plus bas, juste avant l’arrivée au lac, la route est encadrée d’un côté par la forêt et de l’autre, par un torrent.
En aval de ce ruisseau, se trouve une tourbière, reconnaissable aux nombreuses Linaigrettes pointant leurs touffes blanches et duveteuses vers le ciel.
Linaigrettes
Cette tourbière d’altitude est l’un des rares sites en France où l’on peut trouver une libellule rarissime : La Leucorrhine douteuse (Leucorrhinia dubia)
Leucorrhinia dubia
D’autres libellules inféodées à ce type de milieu sont également présentes. Ainsi, les passionnés d’Odonates pourront y observer ; Libellula quadrimaculata, Libellula Depressa, Sympetrum flaveolum, Sympetrum danae, Aeshna juncea, Aeshna mixta, Cordulia aenea, Lestes sponsa …
Libellula quadrimaculata
Cordulia aenea
Sympetrum danae
Lestes sponsa
Au sein même de cette grande mare et même du torrent, on peut également apercevoir des Campagnols amphibies, très prompts à aller se cacher dès qu’ils se sentent observés.
Je ne m’attarderais pas sur l’entomofaune d’une extrême richesse ici.
Côté flore, les amateurs de botanique ne seront pas en reste. De nombreuses fleurs de montagne, dont des Orchidées, sont là pour leur plus grand plaisir. De la Pulsatile des Alpes à la Gentiane des Pyrénées, en passant par la Raiponce en épis et l’Orchis tacheté … Il n’y a qu’à se pencher ou se coucher au sol pour avoir la meilleure prise de vue et le plus beau bokeh.
Pulsatile des Alpes
Gentiane des Pyrénées
Orchis tacheté
Concernant les mammifères sauvages, ils sont difficiles à débusquer mais avec de la chance, vous pourrez observer Isard, Marmottes, Mouflons …
Voilà un maigre aperçu de ce que vous pouvez voir et photographier dans ce site magnifique. Bien entendu, je ne peux pas, ici, vous faire un inventaire exhaustif.
Maintenant, c’est à vous à aller sur place, observer et admirer la faune, entomofaune et la flore. En espérant vous avoir donné envie de vous y rendre lors de vos prochaines sorties …
Amis « fujistes », je sais que vous êtes très nombreux à suivre ce blog, c’est pourquoi j’ai décidé, aujourd’hui, de partager les réglages de mon boîtier pour la photographie animalière.
Cet article complète celui-ci « Fujifilm X-T2 : Test terrain » que je vous engage à relire ou à lire si vous souhaitez acquérir l’excellent X-T2.
Dans cet article, je vais me référer au matériel Fujifilm puisque c’est celui que j’utilise, mais nombre de mes conseils peuvent s’appliquer à d’autres marques de matériel.
Il y a deux choses qui viennent à l’esprit lorsque vous photographiez des animaux. La première c’est la connaissance du comportement animal. Sans elle vous manquerez beaucoup de photos. La deuxième, et la plus importante chose à posséder, c’est la patience. Sans elle vous abandonnerez rapidement ce genre photographique.
La sortie d’un nouveau boîtier par votre marque de prédilection est toujours un événement, surtout si le boîtier en question est dédié à votre activité favorite… Avec le 7D Mark II, et son capteur demi-format, Canon s’adresse directement aux inconditionnels de la photo animalière ou de sport. Pourquoi ? Le capteur demi-format équipant le 7D Mk II permet de multiplier la focale des objectifs par 1,6. Ainsi, le tout nouveau zoom 100-400 mark II devient un 160-640 ouvrant à f.5,6 ou un 224-896 ouvrant à f.8 en utilisant un « téléconvertisseur » 1.4. Avec des telles focales les portes de la photographie animalière s’ouvrent en grand !
La qualité du cadrage et de la lumière, le choix du sujet et sa netteté, sont les paramètres qui contribuent à la réussite d’une image. En photographie animalière un autre ingrédient est nécessaire, si l’on souhaite produire une photo originale. Je l’appelle le moment décisif. C’est l’instant qu’il faut absolument saisir pour immortaliser une scène furtive et souvent invisible à l’œil. Comme nous allons le voir, l’instant décisif, peut être la résultante de nombreux facteurs. Avant de les aborder, je vais vous expliquer comment régler votre boîtier afin de maximiser vos chances de réussite.